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lundi 25 février 2008

Tabarka!



Tabarka par satellite ( Google Earth)


La région de Tabarka vue par Google Earth!


Tabarka est une ville côtière située au nord-ouest de la Tunisie (175 kilomètres de Tunis et à quelques kilomètres de la frontière algérienne). Son nom est étymologiquement d'origine berbère et signifierait « pays des bruyères ».
Peuplée de descendants des tribus kroumirs, la ville est le centre d'attraction des populations villageoises du Djebel Khemir, petite chaîne montagneuse parsemée de chênes-lièges. Ses habitants sont aujourd'hui dénommés Tabarkois ou parfois Tabarquois. Ces termes sont en opposition avec celui de « Tabarquins » qui désigne les Génois présents jusqu'au XVIIe siècle sur l'île de Tabarque.


C'est une ville touristique connue pour les activités de plongée (fonds marins poissonneux où la pêche au mérou et à la langouste est pratiquée) et le corail utilisé dans la bijouterie.




On y vient aussi pour ses festivals dont le célèbre Tabarka Jazz Festival.


La ville est surplombée d'un rocher sur lequel est construit un fort génois.





Tabarka fait partie de ces villes de la Tunisie où l'esprit en quête de connaissance trouve de quoi satisfaire sa curiosité grâce, entre autres, à sa côte rocheuse qui en certains points forme des aiguilles de pierres et des arches naturelles ainsi qu'aux montagnes de Kroumir couvertes d'eucalyptus, de mimosas, de pins et de chênes-lièges qui forment un magnifique écran de verdure qui met en valeur les eaux limpides du golfe. Un site de toute beauté.







A la fois petit port voué à la pèche et au transport du liège, et station balnéaire, Tabarka attire sur ses côtes, en juillet août, une clientèle internationale essentiellement jeune. Malgré cette animation toute saisonnière qui la transforme en un gigantesque village de vacances, Tabarka coule le reste de l'année une existence paisible, perdue dans ses mimosas et ses eucalyptus.



Des investissements récents ont relancé son économie locale, notamment en favorisant l'aviculture, qui occupe une centaine de personnes. On y travaille encore la bruyère et le corail (la récolte se fait à une profondeur de 40 à 100 m).




En dehors des mois de juillet et août, les hôtels de Tabarka n'accueillent que les amateurs de solitude, les passionnés de pêche au mérou ou de chasse au sanglier. Durant la période estivale des milliers de touristes envahissent les plages et se répandent joyeusement aux terrasses des cafés.

Tabarka est desservie par l'aéroport international 7 novembre situé à 15 kilomètres à l'est de la ville.
L'histoire de la ville est un panachage des civilisations phénicienne, romaine, arabe et turque. Thabraca, fondée par les Numides, devient ensuite une colonie romaine. Elle est alors reliée par une route à Simitthu et est utilisée comme port principal pour l'exportation du marbre. Plus tard, sous le règne du roi vandale Genséric, la ville se dote de 2 monastères, l'un pour les hommes et l’autre pour les femmes.
En 702 se déroule à Tabraqua la dernière bataille entre la civilisation berbère (dirigée par leur reine Kahina) et les Arabes dirigés par Hasan Ben al-Numan al-Ghasâny qui, après avoir pris Carthage, reçoit 50 000 hommes en renfort du calife Abd al-Malik.
Sachant sa défaite imminente, la reine aurait fait pratiquer la politique de la terre brûlée en vue de dissuader l'envahisseur de s'approprier les terres. Elle fait détruire les châteaux, les réserves alimentaires et brûler les récoltes et les vergers, s'aliénant ainsi une partie de son propre peuple et la défection de certains Berbères qui se soumettent aux Arabes. Finalement, après une tentative de trahison de la reine, celle-ci est capturée et décapitée dans un ravin et sa tête ramenée au calife.
En 1952, le dirigeant nationaliste Habib Bourguiba, qui deviendra par la suite président de la Tunisie est exilé à Tabarka puis sur La Galite par les autorités coloniales françaises.

2 commentaires:

papyserge a dit…

héhéhéh avec le bon lien ça fonctionne beaucoup mieux
sympa la présentation
bonne journée a+

Anonyme a dit…

Sur que j'y passerai au cours de mon tour de Mediterranee cycliste. Impressionnant l'article: pas une faute d'orthographe ou de frappe!

A bientot,

Flavien