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dimanche 27 janvier 2008

La jebba tunisienne.

Le costume traditionnel tunisien est composé de plusieurs pièces dans différentes qualités de tissus ( soie, toile de lin, lainage,...).


Quelle que soit la région, le costume traditionnel masculin reste le même, seuls le tissu et la broderie diffèrent.


Cet habit ample cousu main fermé est composé d'une "jebba" , d'une "farmla" ou "badia"(gilet court sans manche) ou "sadria" (gilet) des fois avec "mentane" et d'un pantalon court "seroual".


La "jebba", la "farmla" et la "badia" sont minutieusement coupées, brodées et cousues par des hommes de métier hautement qualifiés.


La jebba a subi de larges influences andalouse et turque pour se présenter telle qu'elle apparaît aujourd'hui.


Dommage qu'elle est portée aujourd'hui sans la "chéchia" "tounsi" ou "stanbouli" et sans la "kachta" (turban en soie brodé)


La broderie (faite à la main ou à la machine) peut être simple ou bien "qamraa" , "mrach","Zliss" (carré)


compléte "amara kamla" demi "amara nisf" ou 1/4 "rboaâ amara"



différents types de jebba:


  • Jebba Khamri
  • Jebba Kamraya
  • Jebba Sakrouta
  • Jebba harir(en soie blanc)
  • Jebba en laine
  • Jebba Chmûs
  • Jebba Harbla
  • Jebba Karmasoud


Si aujourd’hui, les tunisiens s’habillent et se parent de la même façon, il en était autrement au début du siècle, où chaque région, sinon chaque village avait ses costumes masculins et féminins.


Le costume traditionnel féminin se caractérise par sa variété d’une région à l’autre. Cependant la pièce essentielle qui le constitue est la tunique « coupée cousue ». Conçues dans des formes larges et simples les tuniques sont souvent sans manches, coupées dans des tissus de laine, de coton ou de soie, selon les circonstances.


La broderie est le signe distinctif des différents costumes régionaux. Fils d’argent, paillettes et cannetilles dorés sont les ornements de presque tous les vêtements féminins : chemises ( Qmajja), gilet (Farmla), robe (Jebba et Kadrûn), foulard (Takrita), Coiffe (Qoufiya), manches (Kmâm), et tunique de mariage (grande Qmajja).


Au Sahel sont confectionnés les riches drapés, brodés d’or et de soie où foisonnent de multiples motifs figuratifs : personnages, fleurs, animaux… Les villageoises des montagnes du Sud rehaussent leurs élégantes robes drapées de motifs géométriques. Les coiffes richement décorées de broderies de soie, d’argent, de perles et d’or, des bijoux, nombreux et variés, des chemisiers aux larges manches en dentelle, des chaussures aux broderies adaptées étaient les compléments indispensables de ces costumes féminins.


tailleur


Le costume traditionnel est aujourd’hui encore, la tenue par excellence pour les mariages et les cérémonies et constitue une source d’inspiration d’habits plus modernes. A partir des techniques et de l’esthétique anciennes, de nouveaux produits sont nés. Les vêtements et la parure connaissent une mutation adaptée à la vie contemporaine et imposée par la mode.


Le costume traditionnel masculin a lui aussi ses spécificités régionales tout en se référant à des origines ancestrales arabes pour son aspect général (costume ample). Le Kaddroun, la blouse, le bden sont encore portés surtout dans les régions rurales mais c’est la Jebba qui s’est imposée comme habit traditionnel national.


La Jebba tunisienne a bénéficié des influences andalouses et turques pour se présenter telle-quelle est de nos jours. Cet habit ample couvrant tout le corps, se différencie selon la qualité de son étoffe, ses couleurs et ses passementeries. Les garnitures vestimentaires (harj-elkessoua), passementeries, galons tissés, tresses doivent êtres en harmonie avec les tissus de la jebba variant selon les saisons : laine, soie, drap (melf), toile de lin (quamraya) et mélange de soie et laine (mqârdech). Les pièces complétant le port de la jebba, costume traditionnel masculin des citadins, comporte deux à trois gilets ouverts ou fermés (bedaia), sedria, fermla), une veste (mentân), une culotte bouffante (serouâl) serrée à la taille par une large ceinture de soie.


A l’extérieur ce costume est complété par le port d’un burnous qui est également rehaussé par une broderie spéciale œuvre d’hommes brodeurs appelés « Bransia ».


Le burnous est un vêtement d'extérieur confectionné généralement en laine doublée et peut être peint en différents coloris. le meilleur et le plus coté étant le "jeridi" des oasis du sud Tunisien ou bien le "kefi" de la ville du Kef


Le burnous est un manteau traditionnel long et ample avec capuche mais sans manche.



C'est une pièce hivernale millénaire d'origine berbère qui vient couronner le costume traditionnel Tunisien et donne au tout un prestige particulier.


Elle évoque la coupe d'un vêtement datant de l'époque romaine et qu'une partie des populations berbères aurait repris à leur compte avant la conquête arabe.


Le burnous vous procure une sensation de chaleur bien meilleure que les manteaux modernes et peut même servir de couverture la nuit.pratique non !


Il peut être brodée de couleurs vives et porté par les femmes comme tenue de soirée "caftan"


Sources :

- Artisanat tradition et modernité

- Tradition et metiers d'art en Tunisie




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