Je dédie ce petit document à tous mes amis de Nabeul, et surtout à ma chère amie HoneyPrincesse, en reconnaissance de la beauté de leur région que j'adore visiter sans cesse, et aussi de la beauté de notre chère patrie la TUNISIE!
La parfumée parce que centre unique de distillation des fleurs d’orangers et de jasmin.
La colorée par l’émail de ses poteries si réputées où se fondent tous les tons de l’arc-en-ciel le plus moderne, par les teintes chamarrées de ses couvertures et tapis en laine traditionnels et par son marché hebdomadaire du vendredi, véritable champ multicolore de vases, amphores, assiettes, vasques, nattes, tapis où se côtoient autochtones nonchalants et touristes friands des attractions régionales devant des chameaux placides et des numéros de cavaliers acrobates.
La sereine enfin car les amoureux de la nature pourront rêver à l’ombre des jardins lumineux et calmes des grands hôtels de luxe ou au bord de km de plages de sable fin sur lesquelles vient doucement « clapoter » une méditerranée émeraude, loin des foules touristiques de sa voisine Hammamet.
Nabeul, chef lieu du gouvernorat du Cap Bon, a su sauvegarder les riches traditions artisanales de l’Antique Neapolis, la sérénité d’une ville à l’histoire si ancienne, mais elle a su devenir une agréable station balnéaire touristique et une ville moderne, commerçante et animée.
Aperçu historique
Dans l'Antiquité, la ville porte le nom grec de Neapolis qui est composé de nea (nouvelle) et polis (cité). C'est ainsi que l'appellent les Grecs puis les Romains. La fondation de la ville remonte à au moins 2400 ans. Le grec Thucydide la qualifie, à la fin du VIIe siècle av. J.-C., de comptoir carthaginois et lui confère le titre de ville d'Afrique du Nord la plus anciennement mentionnée par les textes après Carthage. Durant la guerre du Péloponnèse en 413 av. J.-C., qui oppose Sparte à Athènes, les soldats de Sparte embarquent sur des navires qui s'échouent sur les côtes de Cyrénaïque. Les citoyens de Cyrène décident de les aider et leur fournissent des embarcations et des pilotes. Ils font escale dans une ville du nom grec de Neapolis. C'est à cette occasion que l'histoire enregistre, pour la première fois, le nom antique de Nabeul. En 148 av. J.-C., Neapolis paie sa fidélité à Carthage. En effet, la ville est prise et détruite par le général romain Calpurnius Pison. Au début de l'occupation romaine, Neapolis sombre dans le déclin et l'oubli pendant près d'un siècle. De plus, avec la conquête arabe, les Byzantins détruisent la ville. Dès le XIIIe siècle, cette ville connaît une renaissance qui a pour conséquence une certaine prospérité économique. Avec le protectorat français, instauré en 1881, les Nabeuliens s'opposent fortement à l'installation des entreprises coloniales et démontrent un fort attachement à la culture de la terre. La ville de Nabeul est l'une des premières villes de Tunisie, en 1909, à engager une généralisation de l'enseignement et à émanciper la femme avec la création d'une école primaire pour les jeunes filles musulmanes. Le mouvement nationaliste, appuyé par des intellectuels locaux, voit la naissance de la cellule locale du Néo-Destour en 1936.
Economie
L'économie de la région de Nabeul s'articule principalement autour de l'artisanat et de l'agriculture :
Poterie :
Nabeul est réputée en Tunisie et à l'étranger pour la qualité de ses poteries et en particulier de ses assiettes peintes et de ses faïences. La poterie nabeulienne est la marque de l'art et du talent des artisans locaux qui héritent de la profession de père en fils.
Nattes :
Les nattes sont faites à base de jonc vert qui est normalement récolté au début de l'été et qui a plusieurs couleurs qui vont du jaune au vert en passant par le bordeau et le bleu violacé. Il s'agit d'abord de mettre une grille d'alfa qui ne doit pas être transformée (c'est-à-dire qu'elle doit être à l'état brut). Ensuite, il faut débuter le tissage en croisant le jonc avec l'alfa. Ce croisement nécessite l'utilisation de ficelles de chanvre en remplacement des cordelettes d'alfa. Notons que les nattiers fabriquent des couffins de la même manière. Tout le travail est effectué dans la squifa des maisons ou dans les ateliers traditionnels.
Agrumes :
La culture des arbres fruitiers est axée sur les oranges, le citron Beldis ainsi qu'une grande variété de fleurs. Ainsi, les Nabeuliens distillent les fleurs et les oranges et les vendent en très grandes quantités. Notons à ce propos qu'une grande partie de la production est destinée au marché local tunisien, le reste allant à l'exportation.
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